Spectacles
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Broadway Rhapsody
Cette création met en miroir les créations musicales de George Gershwin et Kurt Weill, deux artistes d’une même génération, qui ont trouvé à New York le cadre propice à l’accomplissement d’une créativité artistique exceptionnelle.
Ce spectacle, à l’image de la comédie musicale américaine, associe théâtre, musique, chant et danse.
Des projections de séquences filmées, spécialement créées pour l’histoire, permettent une interaction humoristique entre les personnages à l’écran et les personnages sur scène. Le va-et-vient constant, entre notre époque et celle du New York des années 1930, offre au spectateur une mise en abîme drôle et poétique. Fidèle à l’esprit “touche-à-tout” des musiciens de l’époque, tous les protagonistes de la pièce – le chanteur et les six instrumentistes – sont à la fois musiciens et acteurs, interprétant de multiples personnages.
Ils invitent le public à un feu d’artifice musical, où voix et instruments jouent d’une infinie palette de couleurs, alternant avec virtuosité swing et grand lyrisme, parodies burlesques et ballades émouvantes, chants méconnus et grands succès internationaux.
Caravane Gazelle
Conte musical pour quintette à vent et récitant, à partir de 5 ans
Durée : environ 50 min
« C’est l’histoire d’une gazelle comme on en aperçoit à la frontière des déserts. Elle est blessée et va croiser la route d’une caravane à l’arrêt pour la nuit. Puisqu’il faut ralentir autant caler son pas sur celui des hommes et des bêtes de somme ! La caravane s’ébranle, augmentée par une drôle de bête qui va égayer et attendrir l’équipée, à commencer par le plus sage des chameaux. Les jours passent, le désert se traverse et tous s’attachent à ce petit bout de gazelle. Loin des villes un équilibre, une nouvelle harmonie se créent. Puis à l’approche des premières habitations la gazelle pose problème. Dans le regard des curieux elle redevient gibier et promesse d’un bon dîner. Le temps serait-il venu de se séparer ? »
Ce conte est un hymne à la liberté. Il incarne notre part de sauvage, d’indomptable. En faisant côtoyer gazelle, chameaux et hommes sur fond de désert et de nuit étoilée, il est un très bel appel à la différence et surtout à la tolérance.
Ce conte peut également être présenté dans une version « Concert » sans scénographie proprement dite, complétée par des présentations instrumentales et permettant un échange direct et pédagogique avec le jeune public. Cette forme est particulièrement adaptée à de petits espaces ou lieux non adaptés au milieu du spectacle (écoles primaires, centre de loisirs, bibliothèques…).
Musique : Olivier Calmel
Texte : Florence Prieur
Mise en scène et création lumière : Illich L’Hénoret
Costumes : Dulcie Best
Récitante : Julie Martigny
Sarukami
Pièce pour quintette à vent et un comédien de kyogen, tout public
Durée : environ 30 min
Le livret de ce mini opéra/kyogen confronte des singes et des humains pour traiter de manière comique de la folie des hommes et des problèmes environnementaux auxquels notre planète est confrontée. Les musiciens sont également comédiens. L’acteur de kyogen est le dieu des singes, les musiciens du quintette sont des divinités/singes de rang inférieur et constitue une sorte de chœur comparable à celui des tragédies grecques.
A leur arrivée sur scène, ils examinent l’assistance et manifestent bruyamment leur étonnement devant l’absence de poils de ses membres. Finalement prie de pitié pour ces créatures, ils entament une danse pour faire pousser les poils. Mais une erreur dans le rituel donne des effets inattendus : des arbres et des plantes se mettent à pousser partout…
Comme souvent dans le kyogen, l’argument, d’une grande simplicité, donne lieu à des savoureux développements verbaux et prouesses d’acteurs.
Musique et livret : Tomoyuki Hisatome
Langue : japonais
L’assassinat de Duc de Guise, film muet
Ciné-concert en formation de chambre pour quintette à vent, quintette à corde et piano
Tout public
Durée : environ 20 min
Le film relate un épisode historique célèbre, la journée du 23 décembre 1588, au cours de laquelle Henri Ier de Lorraine, duc de Guise, rival du roi Henri III, est convoqué par ce dernier à Blois, plongeant dans un chagrin sans fond la marquise de Noirmoutier, sa maitresse. Il est poignardé à mort par les gardes du corps royaux au château de Blois.
Il s’agit de la première musique de film originale, composée par Camille Saint-Saëns en 1908.
Chaque représentation est l’occasion d’assister à la projection du film d’Henri Lavedan avec une musique vivante synchronisée à l’image, comme à l’époque de sa création.
« M. Camille Saint-Saëns a écrit pour l’Assassinat du Duc de Guise un chef d’œuvre de musique. Il eût été impardonnable de n’en pas proclamer les beautés… Ce fut une des parties les plus goûtées de cette représentation un peu tâtonnante, imparfaite, mais intéressante ainsi que tout ce qui commence et promet » (Adolphe Brisson, « Ce que M. Brisson pense du film d’art », Ciné-Journal, n° 17, 10 décembre 1908, p. 9).
Musique : Camille Saint-Saëns
Réalisation : André Calmettes et Charles Le Bargy