Création » Le nouveau Colosse » d’Olivier Calmel
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Création » Le nouveau Colosse » d’Olivier Calmel
17 mars 2017 de 20 h 30 min à 22 h 30 min
LE COLOSSE DE MAHDIA
Cantate pour Baryton solo, Choeur mixte et Orchestre de chambre
sur des textes de Emma Lazarus et Pierre-Henri Loÿs,
par le Choeur Régional Vittoria d’Ile de France, Artecombo et Les Violons de France
‘ Le Colosse de Mahdia ‘,
Cantate pour Baryton solo, Choeur mixte et Orchestre de chambre, est créée le 17 mars 2017 à Saint-Antoine-des-quinze-vingts
à l’occasion d’un Concert Calmel de père en fils
par le Choeur Régional Vittoria d’Ile de France (direction Michel Piquemal), Artecombo et Les Violons de France
En juxtaposant les Chemins retrouvés de Roger Calmel et une cantate composée pour l’occasion par son fils Olivier, l’idée était d’évoquer un double héritage : musique et humanisme. Il a été convenu dès le départ avec l’équipe du chœur Vittoria que cette création intègrerait Le Nouveau Colosse, poème écrit par Emma Lazarus en 1883 et gravé sur le piédestal de la Statue de la Liberté.
Mahdia est l’un de ces ports de Tunisie d’où partent des embarcations de fortune chargées d’immigrés. Le Colosse de Mahdia est le nom du bateau sur lequel deux enfants, Nahom et Amina, embarquent (seuls ?) pour des noces d’une nuit. Ils font serment dans la tempête de chanter ensemble la musique d’un autre monde, un monde où « toutes choses parlent et se répondent… » comme le rêvait Roger Calmel dans sa quête des chemins qui mènent l’homme à l’homme.
Au terme de leur traversée, Nahom et Amina, ainsi que mille autres enfants de Mahdia, ne trouvent rien de ce que la « Mère des Exilés », ainsi que la nommait Emma Lazarus, avait annoncé.
La cantate s’achève sur le texte du Nouveau Colosse, à la fois chant d’espoir et complainte d’une promesse non tenue, écrite il y a plus de cent-trente ans :
« Donne-moi tes pauvres, tes exténués,
Tes masses innombrables aspirant à vivre libres,
Le rebut de tes rivages surpeuplés,
Envoie-les moi, les déshérités, que la tempête m’apporte,
Je dresse ma lumière au-dessus de la porte d’or ! »
Pierre-Henri Loÿs